21 mai 2015

Proposer un vrai programme de gauche

Classé dans : Economie — mindcontrolfrance @ 9 h 14 min

 

Les partis politiques de gauche sont peu explicites sur le contenu de leur programme, et notamment de leur programme économique. Ils passent leur temps à faire de la politique politicienne au lieu de proposer des mesures concrètes. Voici quelques propositions pour relancer la croissance et atténuer l’injustice sociale :

 

1) Faire payer les riches : il faut supprimer au moins 200 milliards de niches fiscales et sociales, rendre l’IS progressif, créer une tranche supérieure d’impôts à 90%, rendre les impôts locaux progressifs, incorporer la CSG à l’impôt sur le revenu.

2) Réduire le temps de travail à 28 heures hebdomadaires, ce qui pourrait créer 4 millions d’emplois. On pourrait aussi augmenter les congés payés d’un mois, ce qui créerait au moins 1 million d’emplois. Mettre la retraite à 55 ans pour les ouvriers et porter la durée légale travaillée pour une retraite complète  à 30 ans, pourrait aussi créer 2 millions d’emplois. La question du chômage ne peut être réglée que par la réduction du temps de travail.

3) Augmenter le smic, le RSA, tous les minimas sociaux, de manière à relancer la consommation.

4) Porter la durée d’indemnisation des chômeurs à 5 ans, après un an de travail, avec 50% du dernier salaire.

5) Lancer des grands travaux dans les transports (RER, métro) , le logement, les énergies renouvelables.

6) Limiter le mandat présidentiel à 2 ans.

7) Faire voter directement par les électeurs toutes les lois importantes.

8) Instaurer le referendum révocatoire pour tous les élus, après 6 mois d’exercice.

9) Rendre les primaires obligatoires pour les élections présidentielles dans tous les partis.

10) Imposer l’élection du Premier ministre et des ministres principaux au suffrage universel.

11) Créer un salaire étudiant équivalent au smic qui serait financé par des suppressions de niches fiscales.

 

Tout ceci ne sera possible qu’après l’abolition du Mind Control, qui ne sera lui-même rendu possible que si la gauche dénonce enfin ce type de répression secrète par satellite, au lieu de collaborer bêtement avec lui.

 

12 mai 2013

A qui profite la crise ?

Classé dans : Economie — mindcontrolfrance @ 17 h 49 min

 

La crise économique mondiale s’aggrave et aucune mesure n’est prise pour l’enrayer. Cette crise commencée en 2008 à pour origine une insuffisance de la demande solvable, comme dans les années 1930. Pour solutionner cette crise il faut augmenter les salaires et notamment le salaire minimum et les impôts et plus précisément les impôts des plus riches.

Ces mesures ne sont pas prises puisque les impôts des riches augmentent très peu et les salaires sont pratiquement bloqués dans toute l’Europe. De plus on fait travailler les plus de 60 ans alors même qu’une part importante de la population est privée d’emploi ce qui aggrave encore la question du chômage.

Tous les prétextes sont bons pour éviter de faire payer les riches : si on les faisait payer ils changeraient de pays ou ils placeraient leur argent dans des paradis fiscaux. Pourtant, sachant que la plupart des riches sont vieux en cas de hausse des impôts ils n’auront pas forcément envie de quitter leur pays et leurs habitudes pour économiser de l’argent dont ils n’ont pas besoin.  Ils se contenteraient de payer ce qu’ils doivent sans pour autant changer de mode de vie. Ceux qui voulaient partir sont déjà partis, malgré les niches fiscales dont ils bénéficient en France.  Beaucoup de riches Français ayant leur activité en France vivent en Suisse, sans que les autorités ne les inquiètent pour l’instant. Une hausse d’impôts n’en fera pas partir beaucoup plus.

Une hausse des impôts des riches et très riches présenterait beaucoup d’avantages :

1)  Elle permettrait de limiter le déficit budgétaire et donc d’assainir l’économie et de contrôler l’endettement.

2) Elle rendrait possible une redistribution des revenus par augmentation des salaires des fonctionnaires, des allocations chômage, du RSA. Cette redistribution permettrait de relancer l’économie par la consommation comme cela s’est fait durant les Trente Glorieuses.

3) Elle permettrait à l’Etat de lancer de grands travaux utiles, créant ainsi des emplois, des services et de l’activité pour les entreprises. Par exemple, le projet du  Grand Paris pourrait être réalisé ainsi en 10 ans et non en 30.

4) Elle permettrait de limiter la spéculation boursière due à l’importance des capitaux disponibles sur les marchés. L’argent des riches serait, en cas de hausse d’impôts, utilisé à des travaux utiles et non à une spéculation qui désorganise les marchés financiers et augmente le risque de krach boursier.

Une hausse des impôts des riches et très riches n’a par contre aucun inconvénient.

Elle n’est pas mise en œuvre en raison de la puissance des lobby ploutocratique et fasciste -qui sont liés mais non identiques- qui doivent être remis sous contrôle étatique pour éviter qu’ils ne détruisent l’économie occidentale de fond en comble. Lorsque ces riches parasites seront ruinés par un krach, ils regretteront alors de ne pas avoir payé plus d’impôts pour renforcer la capacité de l’Etat à juguler toute forme de risque boursier et à garantir leurs avoirs. Si les Etats n’ont plus les moyens de renflouer les banques en cas de crise, alors c’est toute la société qui se retrouvera ruinée, riches compris. Les seuls bénéficiaires de cette crise fatale si elle survient seront les fascistes.

La question des retraites est aussi un des axes d’attaque des fascistes : ils exigent qu’on fasse travailler les vieux, sachant pertinemment que plus les vieux travailleront et plus les autres seront maintenus au chômage, constituant alors une clientèle pour l’extrême droite. Les fascistes ne peuvent arriver au pouvoir qu’à la suite d’un coup d’Etat ou d’une crise économique grave. L’apparition du Mind Control constitue déjà un coup d’Etat, puisque cette technologie a supprimé dans les faits toutes les libertés. La survenance d’une crise économique grave est un autre moyen de conquérir le pouvoir qui peut compléter le premier. Crise économique et propagande xénophobe aboutissent souvent à une montée importante de l’extrême droite fasciste quelque soit le pays concerné.

La mise en place du Mind Control ressemble de plus en plus à un putsch mondial fomenté par les fascistes internationaux : cette technologie secrète peut lire dans les pensées, ventriloquer, contraindre physiquement, assassiner à distance, modifier le comportement. Avec cette technologie ce sont toutes les classes politiques internationales qui sont tombés sous la coupe des fascistes. Ils ne peuvent rien faire qui gêne le complot fasciste.

Le but final des fascistes c’est de pourrir la vie des gens tout en s’enrichissant. La plupart des fascistes sont des cas psychiatriques issus de familles d’alcooliques, de pédophiles, de racistes ou de sadiques. Leur plaisir dans la vie, leur mode d’existence, c’est d’emmerder les autres. C’est pour eux le seul moyen d’éviter des dépressions profondes. C’est ce qui leur permet de supporter l’existence. Ceci étant dit, le Fasciste n’oublie pas de se servir au passage : toutes les opérations criminelles qu’il organise lui permettent toujours de récupérer de l’argent en grandes quantités. Le Fasciste touche des primes de surveillance, il monte des sociétés de télé-contrôle, il fait virer les gens de leur travail pour prendre leur place, il triche au jeu en utilisant les satellites de surveillance, il se fait élire pour pouvoir ensuite voler sans limite, il escroque les gens en altérant leur volonté par le MC et commet toutes sortes de crimes et délits en bénéficiant de l’impunité la plus totale.

Le Fasciste est par définition jaloux de tous ceux qui, d’une manière ou d ‘une autre sont mieux que lui. L’objet de sa jalousie comprend la majorité de la population, le Fasciste faisant généralement partie des déchets de la société. Tous ceux qui ont une vie plus ou moins normale peuvent être un jour la cible des fascistes. La marque de fabrique des fascistes, c’est qu’ils attaquent les gens en feignant de les défendre. Le fasciste est supposé combattre la délinquance alors que c’est lui le délinquant qui vole, viole ou tue à la moindre occasion. Les délinquants traditionnels sont d’ailleurs la plupart du temps manipulés directement ou indirectement par les fascistes.

La plupart du temps, le Fasciste se cache derrière des d’autres personnes ou groupes pour agir : par exemple il peut manipuler une communauté et la pousser à agir contre une autre ou utiliser des groupes de délinquants ou des partis politiques manipulés pour arriver à ses fins.

Actuellement, un des axes de combat du Fasciste, c’est la lutte pour le recul de l’âge de départ à la retraite. En effet, on pourrait se demander pourquoi la classe politico-médiatique internationale dirigée par les fascistes insiste tant pour reculer l’âge de la retraite, sachant qu’il faudra de toute façon payer des chômeurs si les vieux travaillent plus longtemps. Cette analyse inepte des experts et des dirigeants divers ne peut s’expliquer que par le complot fasciste. Qui peut bien avoir intérêt à faire travailler les vieux pour mettre les autres au chômage ? La piste patronale est intéressante mais pas totalement convaincante : si les vieux travaillent et les jeunes chôment les entreprises devront payer un surplus de cotisations pour indemniser le chômage. Le montant de ces cotisations ainsi que ce qui sera payer pour financer le RSA et les diverses allocations pour pauvres finit par coûter autant que les cotisations pour les retraites, même si certaines de ces cotisations sont réglées par des particuliers et non par le entreprises. Le fait que le chômage soit maintenu à des taux importants permet de discipliner la main d’œuvre mais par contre limite la consommation ce qui provoque des faillites ou des limitations de profits. Les entreprises n’ont donc pas intérêt à trop laisser augmenter le taux de chômage à moins de penser qu’elles décident volontairement de condamner la plupart d’entre elles à la faillite ou la menace permanent de faillite. Si un peu de chômage profite aux grandes entreprises dans la mesure où il permet de limiter les hausses de salaires et de ruiner les plus fragiles d’entre elles ce qui permet une concentration du capital, beaucoup de chômage a pour conséquence la destruction massive du tissu productif, un blocage prolongé de la croissance et une perte de position dominante au profit de pays concurrents qui eux sont biens gérés.

Les banques sont aussi des coupables très populaires chez ceux qui recherchent les racines du mal, mais, il faut se rendre à l’évidence, les banques, si elles peuvent avoir intérêt à la survenance de petites crises, seraient ruinées par des crises du type de celle de 1929, dans un contexte d’Etats très appauvris par les baisses d’impôts qui ne pourraient donc plus les renflouer. Si on suppose que les grandes banques n’ont pas envie de se suicider, les seuls coupables plausibles pour le recul de l’âge de la retraite, le blocage des salaires et le déclenchement de crises économiques sont les fascistes, présents dans tous les partis. Ils seraient les seuls à profiter d’une crise économique majeure. Et selon le vieil adage romain, pour trouver le coupable, il faut rechercher à qui profite le crime.

Les fascistes sont infiltrés dans tous les partis, toutes les administrations, toutes les entreprises et de leurs postes ils travaillent jour après jour à l’avènement d’un quatrième Reich.  Leur méthode de travail est de développer la xénophobie sous toutes ses formes tout en favorisant la survenance de crises économiques mondiales de plus en plus graves.

Pendant que les médias qu’ils contrôlent tous dénoncent les musulmans, les Roms, les étrangers et minorités en général, ces mêmes médias font la promotion du recul de l’âge de la retraite, du blocage des salaires,  de l’euro fort, des baisses d’impôts pour riches, de manière à provoquer une crise économique majeure à coup sûr. Ce qui apparaît à des gens non conscients de l’existence d’un complot fasciste comme des propositions absurdes, devient clairement intelligible dès lors qu’on comprend que toutes ces mesures sont destinées à provoquer une crise économique profonde qui permettra la prise du pouvoir par les conspirateurs nazis.

 

15 mars 2013

Néo-libéralisme : c’est une création du Mind Control

Classé dans : Economie — mindcontrolfrance @ 9 h 57 min

 

Le néo-libéralisme est apparu brusquement dans les années 80, imposant des programmes économiques grotesques, et ce dans la plupart des pays occidentaux. En 1979, Margaret Thatcher commence son programme de baisses d’impôts et de privatisations au Royaume Uni, de même que Ronald Reagan aux Etats-Unis en 1980.  Nous sommes alors passés d’une économie keynésienne qui fonctionnait bien, à une économie néo-libérale qui a détruit progressivement l’industrie des pays développés. Les baisses d’impôts pour les plus riches ont ruiné les Etats et les ont poussés à l’endettement, les privatisations ont permis aux nouveaux actionnaires de fermer des milliers de sites de production,  de délocaliser pour rentabiliser à cout terme. Les nouveaux actionnaires, fonds de pensions et financiers, ne savent pas raisonner à long terme ; ils ne pensent qu’à leurs profits immédiats, ce qui est leur fonction. En tant que capitaux privés, ils n’ont pas à s’occuper des intérêts de leurs salariés ou de ceux de leurs pays.

Les baisses d’impôts pour les riches devaient générer plus d’impôts selon des théories néo-libérales fumeuses. En réalité, les baisses de taux ont généré une baisse des recettes fiscales, et en plus une augmentation des inégalités qui on obéré la croissance. La politique économique libérale a partout engendré un ralentissement de la croissance et une augmentation de l’endettement. Ce processus s’est approfondi au cours des années 90 et continue de nos jours. Surendettement, croissance faibles, inégalités, fermetures d’usines, suppression des bons emplois pour les remplacer par des emplois précaires. Les ravages du libéralisme sont connus ; ce que tout le monde se demande c’est pourquoi on ne revient  pas à des politiques économiques plus efficientes. La réponse tient en deux mots : Mind Control.

C’est le Mind Control (la surveillance par satellite), instrument entre les mains de la ploutocratie fasciste internationale et de la finance, qui impose ces politiques néo-libérales qui nous conduiront à la crise, à la dictature et à la guerre mondiale.  Toutes les mesures imposées par les gouvernements occidentaux ont toujours le même but : transférer l’argent des pauvres  vers les riches. De cette manière se crée un déséquilibre dans la répartition des revenus, qui génère des crises des la demande. Les pauvres se paupérisent et donc ne consomment plus et mettent les entreprises en faillite, et les riches boursicotent avec leurs milliards et alimentent ainsi la spéculation, qui elle-même génère des crises financières périodiques de plus en plus graves. Ces politiques néo-libérales sont similaires à celles qui étaient appliquées dans les années 30 avec les résultats qu’on connait. Elles n’ont pu être remises au goût du jour que par la tromperie et la contrainte du Mind Control, de même que par la corruption des élites politico-médiatiques.

Le Mind Control permet de manipuler les esprits, de créer une aversion artificielle pour les prélèvements obligatoires par exemple, en manipulant les émotions des dirigeants. On peut associer une émotion négative à une mesure, telle les impôts pour les riches, en surveillant en permanence par les satellites du Mind Control les décideurs. A chaque évocation d’une hausse d’impôts pour les riches, le décideur va ressentir une sorte d’énervement, de léger étouffement, qui vont lui rendre cette mesure insupportable. Par contre, à la seule évocation d’une baisse d’impôts pour les riches, le politique ou le journaliste va au contraire ressentir une douce euphorie qui va lui faire accroire que c’est vraiment la mesure à prendre, surtout lorsqu’il est grassement payé pour cela.

De fil en aiguille, des mesures néfastes pour les nations sont mises en place, mesures qui finissent par nous mener à la situation où nous sommes aujourd’hui, soit une période de déclin qui va en s’aggravant, et qui finira par aboutir à une catastrophe irréparable.

 

Pour illustrer ce phénomène de la contrainte qu’impose le Mind Control sur les décideurs de la politique économique, étudions la question des retraites. Dans toute l’Europe, tous les dirigeants nous affirment que « puisqu’on vit plus longtemps, alors il faut travailler plus longtemps ». Tous répètent cette phrase, comme s’ils l’avaient apprise par cœur, comme s’ils étaient hypnotisés. En réalité, alors que dans certains pays le chômage des moins de 25 ans dépasse les 50% , tout le monde sait qu’il faut mieux faire travailler les jeunes et chômeurs et laisser les vieux partir à la retraite, plutôt que de faire travailler les vieux et mettre les jeunes au chômage.  Puisque la plupart des chômeurs sont rémunérés, cette mesure aurait un coût raisonnable. Mais non, les perroquets n’en démordent pas : il faut faire travailler les vieux et mettre les autres au chômage. Cette mesure est d’autant plus ridicule que les entreprises ne veulent en général pas de vieux dans leurs rangs. Là encore, la puissance du Mind Control impose sa loi, pour notre plus grand malheur.

Pour les privatisation idem ; alors que les entreprises publiques fonctionnent très bien, telles EDF, Areva, la SNCF, dès que ces entreprises sont privatisées, le prix pour les usagers augmente et les conditions de travail des employés se dégradent. Ceci s’explique par le coût de la rémunération des actionnaires, qui se servent à la fois sur les employés et sur les clients. La logique économique voudrait que l’Etat et le secteur public acquièrent le maximum d’entreprises et utilisent les bénéfices effectués pour renflouer les caisses de l’Etat.

La bonne économie consiste à renforcer le secteur public, à augmenter les prélèvement obligatoires, à faire payer les riches, la finance et les multinationales, ne serait-ce que pour mieux maîtriser les ultrasriches qui aujourd’hui dirigent le monde. Au lieu de ça, c’est le contraire qui est fait. En dépit de toute logique, de tout bon sens. Et, évidemment, les résultats sont catastrophiques. Quand un pays d’Europe de l’Ouest dépasse un taux de croissance de 1%, il apparait un peu comme le phénix du continent alors que dans les années 60, les taux de croissance dépassaient presque partout les 5%.

Pour résumer, tous les malheurs actuels des pays développés proviennent du Mind Control, lui même émanation de la ploutocratie fasciste, de la finance et du nazisme international. Pour faire cesse cette situation  qui nous mènera tous dans un enfer technologique où la cruauté sera le mode de vie habituel de toute la société, il faut lever la loi du silence sur le fascisme satellitaire, cesser de collaborer avec le nazisme sous toutes ses formes, libérer les cyber-détenus le plus rapidement possible et les indemniser, et ensuite revenir à une politique économique keynésienne améliorée, à base de nationalisations, de hausses des salaires et des impôts, de planification économique et industrielle, de réduction du temps de travail en fonction des gains de productivité. Cette politique générera croissance, équité et joie de vivre, à comparer avec l’enfer que nous ont créé les fascistes libéraux depuis 30 ans, qui n’est que la première étape en direction de la société totalitaire néo-nazie qu’ils nous préparent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

27 février 2013

Augmenter la dépense publique

Classé dans : Economie — mindcontrolfrance @ 10 h 01 min

Beaucoup de politiciens, notamment ceux qui sont payés par les banquiers, pensent qu’il faut baisser la dépense publique. C’est exactement le contraire qu’il faut faire. Il faut augmenter recettes publiques et dépenses publiques. En France par exemple, la dépense publique s’élève à 57% du PIB dont 4% de déficit budgétaire. Pour arriver à l’équilibre, il faudrait que la recette publique dépasse les 57%  du PIB. L’objectif d’économistes non corrompus devrait donc être d’augmenter la recette publique et non de la diminuer. Il faudrait aussi augmenter la dépense publique et les recettes qui vont avec pour relancer l’activité et améliorer les services publics.

Les recettes publiques ce sont les prélèvements obligatoires plus les autres recettes de l’Etat et des collectivités publiques. La dépense publique c’est la recette publique plus le déficit budgétaire. Il est souhaitable que pour éviter le surendettement, le déficit budgétaire soit réduit ou se transforme en excédent et que donc, les recettes publiques égalent ou dépassent les dépenses publiques.

Pourquoi la dépense publique augmente-t-elle dans la plupart des pays développés ? Principalement en raison du vieillissement de la population, qui induit des dépenses de retraite et de santé importants. Rêver de revenir à des dépenses publiques du niveau de celles des années 50 ou de celles qui prévalent dans un tiers monde plus jeune, relève du fantasme le plus inepte. Avec le vieillissement de la population, les dépenses publiques vont augmenter et toute une économie à base de soins pour personnes âgées et développement des services de santé va se développer.

Comme il faut aussi rembourser l’endettement qui é été généré par des années de baisses d’impôts, qui ont eu pour résultat  d’appauvrir l’Etat pour enrichir les nantis, une hausse des recettes publiques, soit les prélèvements obligatoires et les revenus de l’Etat et des collectivités publiques, s’impose absolument.  Monter cette recette publique à 70% du PIB, paraît un objectif raisonnable. Le bon gestionnaire augmente les recettes publiques, et augmente  l’activité de l’Etat, et notamment le financement de la recherche, du logement social, des transports en commun et de la redistribution. Cette redistribution peut avoir lieu sous forme de hausse du RSA, de l’allocation logement, des allocations familiales pour les pauvres, du minimum vieillesse, du salaire des fonctionnaires. La hausse des dépenses publiques induit une regain de croissance, d’emploi et de rentrées fiscales dues à l’activité.

Pour être efficaces, il faut que les prélèvements obligatoires se concentrent sur les riches et les grandes entreprises, et non sur les pauvres comme ça se fait depuis une trentaine d’années. Lorsqu’on fait payer les pauvres, on limite leur capacité à consommer. Par contre quand on fait payer les riches, on limite leur propension à spéculer et on permet aux pauvres de consommer.

Quand on crée une CSG non progressive et qu’on baisse les taux d’imposition des riches, on fait payer les classes pauvres et moyennes. On génère de la récession immédiate ou différée. Le taux d’impôt sur le bénéfice des sociétés qui se montait à 50% à l’époque de Jospin s’élève actuellement à 33%, sans compter les nombreuses niches fiscales dont bénéficient les grandes entreprises.

Une hausse des recettes  publiques à 70% du PIB avec léger excédent budgétaire permettra donc

1  De se désendetter.

2  De redistribuer.

3  De lancer des grands projets.

 

Par contre, le maintient des recettes publiques à un taux trop faible générera déficit, endettement et récession. C’est une option à éviter absolument. Pour combattre le déficit dû à la faiblesse des recettes publiques, des politiques récessives à base d’économies sont mises en place. Ces politiques, mises en œuvre actuellement en Europe génèrent récession et chômage. Si par contre ces économies ne sont pas faites, l’endettement augmente, et le pays se retrouve dans une situation de quasi faillite comme cela s’est passé en Grèce. La seule solution est d’augmenter les recettes publiques, et notamment l’impôt sur les riches et les grandes entreprises. Les pays qui ne prennent pas ces mesures ne sortiront jamais de la crise.

26 février 2013

Hausse du chômage : il faut revenir aux 37,5 annuités

Classé dans : Economie — mindcontrolfrance @ 21 h 44 min

 

Alors que le chômage augmente de manière dramatique depuis quelques années, personne, dans aucun parti, ne parle de la mesure simple qu’il faudrait prendre : le retour aux 37,5 annuités de cotisation au lieu des 41,5 annuités qui ont été décidées par la réforme de 2003. Si chaque classe d’âge de travailleurs compte 500.000 personnes, travailler 4 ans de plus met 2 millions de personnes âgées de plus au travail et donc empêche 2 millions de jeunes et adultes de travailler. Si parmi ces travailleurs âgés la moitié sont au chômage, alors ce sont encore 1 million d’emplois qui sont perdus pour les jeunes et adultes. Comme il faut aussi rémunérer les chômeurs, soit avec les allocations chômage, soit avec le RSA, ce qui est économisé en pensions de retraite est perdu en allocations chômage ou aides sociales. Donc, plutôt que de faire travailler les vieux et mettre les jeunes au chômage, il faudrait mieux faire exactement le contraire : faire travailler les jeunes et adultes, et permettre aux vieux de prendre une retraite bien méritée.

Cet allongement de la durée du temps de travail est le fruit du complot fasciste qui vise à mécontenter le maximum de personnes, tout en faisant taire la véritable opposition de gauche,  en la remplaçant par des pantins collabos, qui sont payés par les fonds secrets du gouvernement et en marginalisant les gauchistes non corrompus.

Faute de gauche réelle, les mécontents finissent par se tourner vers les fascistes, un peu comme l’alcoolique se tourne vers sa bouteille ou le philosophe vers la ciguë. Le fascisme c’est la torture le servage et la guerre; tout le monde le sait ou s’en doute. Mais faute de perspective, contraint et forcé, le citoyen finit par avaler la potion empoisonnée. A moins que de nouveaux partis de gauche n’émergent, malgré la répression des satellites de la police politique  des patrons et des banquiers, pour enfin défendre les revendications des travailleurs, salariés, artisans et petits chefs d’entreprise, toutes ces forces vives de la nation qui veulent en finir avec ce système corrompu qui est en train de détruire l’Europe, et nous précipiter vers les ténèbres de la dictature et de la guerre.

Combattre le chômage en mettant les vieux à la retraite et en faisant travailler les chômeurs ne coutera pas un centime. Il y aura juste un transfert de charges de la caisse des chômeurs à celle des retraités. Alors pourquoi faudrait-il encore attendre ?

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