Si la vraie gauche perd le pouvoir partout dans le monde, c’est à cause de la faiblesse de son idéologie. Les gauchistes actuels finissent toujours par parler comme les fascistes, en raison de leurs erreurs logiques de base et de leur refus de prise en compte du complot comme fondement de la puissance de l’extrême droite et comme facteur explicatif de la marche du monde. Les fascistes sont de faux complotistes et de vrais comploteurs, il ne faut pas l’oublier. Si on nie le fait que le terrorisme est une création de l’extrême droite islamophobe mondiale, on ne peut plus rien comprendre à la situation actuelle et on finit par hurler avec les loups et par approuver toutes les restrictions de libertés qui ont pour objectif de mettre les fascistes au pouvoir en France et dans le monde.
Le complotisme est une arme pour les défenseurs de la démocratie, et non pour les fascistes comme le croient ceux qui n’analysent la situation politique internationale que de manière superficielle. Si on dit que ce sont les fascistes eux-mêmes qui organisent des attentats « islamistes », pour pouvoir supprimer les libertés du peuple, on nuit aux fascistes, pas à la démocratie.
Dans un article paru dans le monde du 3 octobre 2016, l’éditeur Matthieu Amiech prétend qu’il faut à la fois combattre les « islamo-gauchistes » et les « républicains patriotes ». On se demande d’abord de quel droit, Amiech qualifie d’islamo-gauchistes les gens qui, comme Edwy Plénel, combattent l’islamophobie, le racisme de notre époque. Personne n’a jamais qualifié Emile Zola de judéo-gauchiste en raison du fait qu’il a défendu le capitaine Dreyfus. Tariq Ramadan peut être éventuellement qualifié d’islamiste, en raison de sa défense de l’islam et de la communauté musulmane, mais par nécessairement d’islamo-gauchiste, dans le sens où il ne se réfère pas particulièrement à la gauche et au gauchisme dans ses discours. Il semble politiquement plus proche de la droite modérée ou du centre que de la gauche.
Le terme d’ « islamo-gauchiste » est employé la plus souvent à tort et à travers. Les personnes visées ne sont, la plupart du temps, pas à la fois islamistes et gauchistes. Ces « islamo-gauchistes » sont, généralement, des islamistes qui coopèrent avec la gauche pour combattre l’islamophobie ou des gauchistes qui travaillent avec les islamistes pour combattre le racisme antimusulman. Tous les gauchistes et démocrates devraient combattre l’islamophobie, la lèpre de notre temps. Combattre l’islamophobie aujourd’hui c’est un peu comme lutter contre l’antisémitisme hier. Il s’agit du minimum que doit accomplir l’honnête homme pour éviter que la France ne tombe entre les mains des voyous fascistes. Il n’y a pas de progrès social possible sans lutte contre l’antisémitisme comme de même, on ne peut pas lutter contre le fascisme et la régression politique et sociale sans lutter contre le racisme qui vise les musulmans. L’islamophobie est le racisme dominant de notre époque. C’est autour de lui que se structure la réaction. Ceux qui n’ont toujours pas compris cela sont des déficients mentaux. Ou des complices du complot fasciste.
Beaucoup d’intellectuels de gauche ne comprennent pas que le terrorisme provient des fascistes islamophobes et non des islamistes. Pourquoi des islamistes commettraient-ils des attentats dont leurs ennemis seraient les seuls à profiter ? Ce qu’on appelle le « djihadisme » est juste une créature des services secrets occidentaux, destinée à salir l’islam et à justifier une répression sauvage contre les musulmans partout dans le monde. A cause des « djihadistes » les musulmans sont pourchassés partout, même quand ils sont opposés à la violence. A cause des faux djihadistes, les musulmans sont bombardés en Libye, en Syrie, en Irak et partout dans le monde. Ce sont les « djiahdistes » qui justifient l’islamophobie des dirigeants français et internationaux, alors même que l’action de ces faux djihadistes ne profite justement qu’aux ennemis de l’islam.
Le simple emploi du terme de « djihadisme » pour qualifier les crimes de mercenaires ou de fous utilisés par les ennemis de l’islam et les sectateurs de l’extrême droite, est une diffamation destinée à salir l’ensemble des musulmans. Le vocabulaire islamophobe est destiné à propager les thèses de l’extrême droite et à tromper les citoyens. L’islam n’autorise pas le meurtre de civils innocents. La notion de djihad ne peut être employée à tort et à travers et doit faire l’objet d’un consensus de savants avant de pouvoir être appliquée à une situation donnée. Dans tous les cas, l’islam interdit le meurtre délibéré et injustifié de civils et, les crimes de Daesh ou de Boko Haram sont visiblement destinés à discréditer l’islam et les musulmans du monde entier, de manière à justifier une croisade impérialiste permanente et des bombardements incessants supposés viser des terroristes mais atteignant dans les faits au moins 90% de civils innocents. Souvent, malgré leurs satellites, les militaires occidentaux n’arrivent pas à éliminer les terroristes. Par contre, ils ne loupent pas les civils… Ces guerres islamophobes ont pour but de détruire les pays musulmans et de tuer le plus de civils possible. Ces guerres sont des guerres racistes, dans la mesure où on finit par se demander si le seul et unique objectif de toutes ces opérations militaires ne serait pas uniquement de massacrer des musulmans innocents. Sans terroristes de Daesh ou Boko Haram, il n’y aurait pas de prétexte pour tuer des civils. Ces terroristes, qui massacrent eux-mêmes un grand nombre de civils, sont des auxiliaires du racisme international armé. A la base de tous ces massacres, la propagande islamophobe permanente entretenue par les grands médias et conçue par des islamophobes professionnels du type Alexandre Del Valle et beaucoup d’autres.
Face aux racistes islamophobes, la réponse de la gauche est très faible. La plupart du temps, elle hurle avec les loups et fait de la surenchère ; parfois elle dénonce ce nouveau racisme de manière si timorée qu’elle en est inaudible. La gauche n’a toujours pas compris qu’elle ne pourra pas survivre sans lutte contre le racisme islamophobe. La théorie qui consiste à dire que l’islamisme est une forme de fascisme ne tient pas. Dans les pays musulmans, les fascistes ce sont presque toujours les laïcs. Les islamistes arrivent au pouvoir suite à des révolutions ou des élections et sont ensuite systématiquement persécutés par la communauté internationale ou victimes de tentatives de coups d’Etat. Dans l’histoire, les musulmans islamistes ommeyades ou autres ont toujours libéré les juifs de la persécution et les chrétiens dissidents de l’emprise de l’orthodoxie locale. Avant l’arrivée de l’islam, les chrétiens « hérétiques » syriens et égyptiens étaient humiliés et persécutés par les Byzantins. Dans l’Espagne wizigothe, les chrétiens se persécutaient entre eux et écrasaient les juifs. Toute religion ne doit pas être considérée systématiquement comme réactionnaire ; dans l’histoire, c’est surtout le catholicisme qui a été perçu comme une force oppressive. Le protestantisme a souvent été libérateur, même s’il y a eu une inquisition calviniste à Genève ; le judaïsme était pour les israélites un appui moral et un soutien culturel et social. Le bouddhisme ou l’hindouisme sont considérés comme des piliers des cultures asiatiques. L’anticléricalisme doit être perçu comme une réaction aux excès de l’Eglise catholique à une époque donnée et non comme une idéologie à imposer dans le monde entier.
Mettre l’islamisme même radical au même niveau que le fascisme occidental, qui porte en lui le racisme, la guerre et l’oppression, est une escroquerie intellectuelle ou, au minimum, une erreur grave à éviter absolument, sous peine d’ouvrir les portes du pouvoir à la réaction la plus bestiale.
La ruse des racistes a été de créer de toutes pièces de faux islamistes, dont la mission était de nuire aux musulmans de toutes les manières possible. En décrétant des interdictions religieuses plus ou moins valides, les faux islamistes marginalisent la communauté musulmane et nuisent à sa qualité de vie. Certains faux imams prétendent que la musique serait interdite par l’islam, alors que la musique a toujours été un des arts favoris des musulmans. Tout le monde devrait savoir qu’aucun imam ou faux imam ne peut décréter des interdictions de son propre chef, sur la base de tel ou tel texte, mais que cette interdiction ne peut être valable que validée par le consensus des savants (l’ijmaa).
Un des amusements préféré des fascistes consiste à manipuler des imams et de leur faire dire n’importe quoi, avant de diffuser ensuite leurs propos dans la presse, pour ridiculiser l’ensemble de la communauté. Certains de ces imams sont directement ventriloqués par les racistes, par le biais du neurophone satellitaire, ce qui permet de les contrôler encore mieux.
L’erreur fondamentale de la plupart des gauchistes consiste à combattre les islamistes au lieu de lutter contre les islamophobes. Les islamistes n’ont pas intérêt à la prise de pouvoir par les fascistes en France. Les islamophobes si.
Amiech, dans son article du Monde du 3 octobre 2016, pense que des forces organisées(les terroristes) auraient déclaré la guerre à la société française, sans même émettre l’hypothèse que ces terroristes pourraient être manipulés par les fascistes islamophobes. Dire que ce sont les fascistes qui organisent le terrorisme, serait « complotiste » et donc réactionnaire. Ce serait une « vision policière » de l’histoire. Ce serait fasciste. Les gauchistes actuels ne comprennent pas que le complotisme est la seule grille d’analyse possible pour comprendre pourquoi les fascistes sont en train de gagner. Si on ne dit pas que ce sont les fascistes qui organisent le terrorisme, on est alors obligés d’accepter toute les atteintes aux libertés individuelles, toutes les limitations des droits des citoyens, toutes les compromissions avec la répression. Et au bout du compte, le FN approche les 30% des suffrages et toute la classe politico-médiatique collabore avec la répression raciste et se met d’accord pour supprimer les libertés.
Ceux qui voudraient dénoncer à la fois les terroristes et la répression font une erreur tactique grave. C’est la répression et l’antiterrorisme qui organisent le terrorisme. Ils obligent les citoyens à lécher les bottes du fascisme. Ils obligent les victimes à célébrer les mérites de leurs bourreaux. Tant que la société refusera la dictature, les fascistes organiseront des attentats destinés à justifier la fin des libertés. A la fin du film, si personne n’accepte de dénoncer le fascisme comme instigateur du terrorisme, il prendra le pouvoir. Le terrorisme de l’OAS avait déjà pour habitude d’organiser des attentats pour ensuite exiger une répression extrême. Ces fascistes de l’OAS ont essaimé en Amérique latine où ils ont organisé la répression anticommuniste. Ils seraient aussi les inspirateurs du terrorisme fasciste en Italie, au début des années 70. Aujourd’hui, ces fascistes et leurs descendants sont placés à postes stratégiques en France. On peut qualifier ces gens de terroristes OAS deuxième génération. Si rien est fait, la troisième génération terroriste continuera encore longtemps à accabler la France de bombes et de tueurs de masse.
Les fascistes sont rusés. Face à eux, la vraie gauche semble d’une naïveté consternante.
Matthieu Amiech regrette la « réislamisation des sociétés arabes et africaines » qu’il considère comme une « régression ». Dans un certain nombre de sociétés, la religion peut être un facteur de progrès et d’unité. La religion permet de sublimer le tribalisme et la superstition. La religion permet aussi parfois de maîtriser un ultranationalisme porteur de guerres. Dans des pays musulmans où diverses ethnies coexistent, l’islam est un facteur d’unité et de stabilité. Le terrorisme de Daesh est un terrorisme islamophobe et non islamique, dans la mesure où il a pour but d’affaiblir et diviser l’islam ainsi que de le discréditer aux yeux de l’Occident. En France, Amiech s’inquiète de « l’emprise croissante des normes religieuses » chez les Maghrébins. L’islam est pourtant un facteur de stabilisation psychologique, d’intégration sociale et d’unité des diverses communautés musulmanes. L’islam peut être un facteur d’intégration, contrairement à ce que veulent faire croire les racistes d’extrême droite. L’islam prône l’obéissance aux lois, l’interdiction de l’alcool et de drogues, la prohibition de toute forme de délinquance. Comme la religion mormone, par exemple, l’islam peut produire de bons citoyens, adaptés à la société actuelle. Et c’est justement ce que redoutent les fascistes, ceux du FN et tous les autres. Ils ne veulent pas que les musulmans réussissent dans la vie. Ils ne veulent pas que les musulmans s’auto-organisent. Ils veulent faire des musulmans les souffre-douleur de la société, des délinquants et des terroristes que tout le monde doit combattre, sous la houlette des nazis, bien sûr. Les gauchistes qui emboitent le pas aux fascistes dans la question de l’islamophobie font une erreur stratégique grave. La religion n’est pas nécessairement une régression. Elle peut être un facteur de résistance culturelle et de renforcement de la démocratie dans la mesure où elle rend visible la possibilité du pluralisme religieux, dans un pays où les religions minoritaires, le protestantisme et le judaïsme notamment, ont longtemps été persécutées. La présence de l’islam fait comprendre à tous que le choix ne se situe pas entre catholicisme et athéisme mais entre athéisme, catholicisme et pratique d’autres religions.
Sans la présence en France de communautés religieuses diverses, les regards haineux finiront toujours par se tourner contre le judaïsme, seule religion non chrétienne présente en France depuis longtemps. Toute critique contre l’islam peut un jour se retourner contre le judaïsme. Toute critique contre l’islam est la plupart du temps une critique implicite du judaïsme. Les islamophobes sont presque tous aussi des antisémites et des racistes. Pour éviter une résurgence du nazisme en Europe, il n’y a pas d’autre choix que celui de combattre sans réserves l’islamophobie, cette haine religieuse qui est en réalité souvent raciale, les musulmans étant souvent Arabes, Africains, Indiens ou Turcs.
Dans une démocratie, la libre pratique de sa religion, telle qu’elle est prévue par la charte universelle des droits de l’homme, est une nécessité. Sans liberté religieuse totale, il n’y a plus de liberté du tout. Des dizaines de pays musulmans, africains ou orientaux, pratiquent la tolérance religieuse, alors que la majeure partie de la population est analphabète. Ces « fanatiques » sont en réalité beaucoup plus ouverts d’esprit qu’une bonne partie des élites occidentales. Personne ne doit se laisser manipuler par l’intolérance fasciste. L’anticléricalisme ne peut se justifier que face à une religion dominante qui bloque le progrès social. Pas contre des minorités. Pour les classes populaires, la religion est le système de croyance qui rend la vie supportable. Ce n’est pas un instrument d’oppression. Certains petits bourgeois bornés n’arrivent toujours pas à comprendre ce fait. L’islam ne prône la soumission qu’à Dieu et non à n’importe quel pouvoir corrompu. Si l’obéissance aux dirigeants légaux est obligatoire pour les musulmans, la révolte peut être autorisée dans certains cas. Ce qui nous amène à dire que l’islam n’est pas une religion qui favorise la réaction mais qu’il peut au contraire être partie prenante dans la libération des peuples, y compris occidentaux. Les gauchistes devront collaborer avec l’islam comme les marxistes ont coopéré avec le judaïsme, s’ils veulent un jour améliorer le sort des peuples du Nord ou du Sud écrasés par le libéral-fascisme.
Amiech refuse de choisir entre les « républicains martiaux » et les amis des musulmans. Ces républicains martiaux font, volontairement ou non, la propagande du FN et du néofascisme. Pour nuire aux musulmans, Finkielkraut et Elisabeth Lévy scient la branche sur laquelle ils sont assis. Toutes leurs critiques contre les musulmans ou presque peuvent être retournées contre eux. Chaque mot qu’ils prononcent leur a été dicté, d’une manière ou d’une autre, par l’extrême droite antisémite. Pour écraser la concurrence, ils détruisent tout l’édifice républicain. Ils sont responsables de la montée du FN et de l’anéantissement progressif de la démocratie. Ceux qui combattent l’islamophobie aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui luttaient contre l’antisémitisme hier. Ils ne font que leur travail de républicains. Ce sont les islamophobes qui posent problème en France ; pas les musulmans ni les antiracistes. Le terrorisme vient des islamophobes et non des musulmans. Tous les gens bien informés le savent. Quand, par hasard, on arrête un terroriste vivant, la plupart du temps, il ne sait même pas pour quelle raison il a commis les attentats qu’on lui reproche. Ces terroristes sont presque tous des anciens délinquants repérés par les services de sécurité et redirigés vers le terrorisme. Le terrorisme vient des racistes. Il va falloir que les intellectuels finissent par comprendre ce fait.
Amiech pense qu’il faudrait « confiner l’expression de la foi musulmane à la sphère privée ». Cette revendication est contraire à l’article 18 de la charte universelle des droits de l’homme de 1948 qui stipule que chacun a le droit de pratiquer la religion de son choix et de montrer son appartenance religieuse en public. Les citoyens de diverses religions n’ont pas à raser les murs et à cacher leurs croyances. La liberté religieuse est ce qui fait la différence entre une dictature et une démocratie. Le laïcisme troisième république est juste une idéologie préfasciste, issue de la répression de la Commune de Paris et qui a produit les guerres coloniales et les deux guerres mondiales. Cette idéologie laïciste et nationaliste, est en réalité une des formes du fascisme, l’autre étant le fascisme religieux de type croisé. Ces deux formes de fascismes tendent souvent à se confondre et à s’unir dans des opérations de répression et de persécution. Le laïcisme nationaliste, c’est un peu l’idéologie du FN. Son but final c’est la dictature, la persécution et la guerre. Entre gauche laïciste et droite laïciste, les passerelles sont nombreuses, surtout quand ce laïcisme ne vise plus que les immigrés et les minoritaires. La laïcité n’a pas été créée pour écraser les minorités religieuses mais au contraire pour éviter que la religion dominante n’écrase les autres communautés et groupes philosophiques. La laïcité a été dévoyée par les fascistes pour en faire une arme d’éradication de toute diversité et de développement du racisme le plus pur. Ceux qui dénoncent les musulmans veulent en réalité s’en prendre aux Arabes, Noirs et aux non européens. La laïcité dévoyée est raciste et non vraiment laïque. La vraie laïcité elle, permet à toutes les religions de se développer, sans que l’une n’écrase toutes les autres.
Pour Amiech, les attaques terroristes viendraient des musulmans. Il ne comprend pas, ou feint de ne pas comprendre, que le terrorisme vient des services secrets racistes. On peut remarquer que les terroristes ne visent jamais de fascistes ou de racistes. Ils n’ont jamais tué un islamophobe. Ils ne s’en prennent qu’à des innocents, dans le but de créer une hystérie islamophobe en Occident, hystérie qui ne profiterait bien sûr qu’à l’extrême droite. Les attentats ne profitent pas à l’islam mais à l’anti-islam. Personne ne peut nier ce fait. Pourquoi les musulmans perpétraient-ils des attentats qui ne profitent qu’à leurs ennemis ? Pourquoi des jeunes sans aucune éducation ou pratique musulmane deviendraient-ils brusquement des terroristes sanguinaires. Seule une manipulation fasciste de grande ampleur peut expliquer cela. La spécialité des fascistes est de créer des phénomènes du type racisme, terrorisme, fanatisme, et de feindre ensuite n’y être pour rien. Les fascistes sont les nuisibles tapis dans l’ombre qui pourrissent les sociétés. Ce sont les sadiques qui persécutent de gens pendant des décennies, cachés derrière leurs écrans de surveillance. Ce sont les vieux haineux et jaloux, qui utilisent le matériel militaire pour assouvir leurs pulsions malfaisantes. L’ennemi de la société, ce sont les fascistes. Pas les islamistes, contrairement à ce que les médias veulent nous faire croire. Le Fasciste, alcoolique et stupide, celui qui était brocardé par les BD des années 70, ce Fasciste là a aujourd’hui pris le pouvoir, par le biais de la répression secrète, le Mind Control. Si la vie devient insupportable pour la majeure partie de la population, c’est à cause de ces ordures fascistes qui dirigent la société dans l’ombre. Pour vaincre ces monstres il faut dévoiler leurs ruses. Il faut exposer leurs pratiques au grand jour. Ainsi, tout le monde comprendra que derrière chaque crime, il y a un fasciste, bavant et haineux, fou d’une haine sanguinaire. Pour comprendre le Fasciste, il faut connaître le Fasciste. Pour vaincre le Fasciste, il faut mettre à jour le vrai visage du Fasciste.
Pour Amiech, les islamistes seraient un « mouvement d’extrême droite religieuse ». On arrive là à l’erreur fondamentale de la gauche actuelle, l’erreur qui a conduit à l’écrasement du progressisme dans le monde et à la montée du néofascisme. Une bonne partie des islamistes, iraniens et autres, est issue de la gauche plus que de l’extrême droite. Il faut rappeler que l’islam a, durant la période de son expansion, combattu l’intolérance chrétienne. L’islam a toujours été plus tolérant que les autres religions et, les accusations récurrentes de fanatisme proférées par des gens toujours proches du racisme, ignorent le fait que le pluralisme religieux fait partie de l’islam, même le plus fanatique, contrairement à ce qui se fait dans beaucoup d’autres communautés religieuses. Dans l’islam, les intolérants qui n’acceptent pas les autres communautés, ce sont les hérétiques et les sectaires, pas les musulmans de base, fanatiques mais tolérants. Vouloir transposer dans l’islam l’intolérance croisée est une erreur. Catholicisme et islam sont deux religions différentes n’ayant pas la même façon de vouloir diriger le monde. L’une et totalitaire et ne supporte pas la moindre dissidence religieuse, l’autre ne réserve ses attaques religieuses qu’aux païens, catégorie qui n’existe pratiquement plus actuellement. Il existe d’ailleurs un catholicisme de gauche et une théologie chrétienne de la libération, fait qu’il ne faut évidemment pas sous-estimer.
L’islam politique n’est généralement pas une idéologie d’extrême droite. Si l’islamisme saoudien peut être considéré comme de droite, l’islamisme iranien est lui clairement de gauche, partisan de la justice sociale et de la libération des peuples. Les Frères Musulmans sont plus à gauche que les fascistes civils ou militaires qui gouvernent la plupart des pays musulmans. Quand ils gagnent, c’est par les élections, et, généralement, ils finissent leur carrière en prison, avec la complicité de la communauté internationale. C’est l’islam qui a libéré les juifs de la tyrannie wisigothe ou byzantine ; c’est l’islam arabe, ottoman et autre qui a créé une société basée sur la tolérance religieuse, où les diverses communautés monothéistes pouvaient vivre dans la paix et parfois la prospérité, pendant que dans toute l’Europe, on brûlait juifs et hérétiques.
Pour détailler un peu :
1)l’islam est antiraciste par dogme alors que l’extrême droite est raciste, elle aussi par dogme. Un bon fasciste occidental est toujours raciste. Sinon ce n’est pas un fasciste.
2) L’islam tolère les autres religions comme il l’a prouvé dans l’histoire, alors que les fascistes et leurs ancêtres politiques se sont spécialisés dans la persécution des minorités religieuses. La dernière grande persécution fasciste a été la persécution nazie.
3) L’islam est transnational, même si certains mêlent religion et nationalisme, alors que l’extrême droite est nationaliste et xénophobe.
4) L’islam est partisan d’un minimum de justice sociale, alors que le fascisme libéral est souvent ennemi de toute redistribution. L’islam oblige les croyants à nourrir les pauvres tandis qu’une partie des fascistes considère que la pauvreté est un phénomène naturel et souhaitable qui, en vertu de la théorie du darwinisme social, permet de punir et éliminer les éléments inférieurs pour mieux récompenser ceux qui se considèrent comme l’élite.
5) L’islam représente une certaine forme d’humanisme alors que le fascisme prône la cruauté, la violence et la destruction des faibles.
Les seuls points où l’islam(ainsi que la plupart des autres religions) et le fascisme se rejoignent, c’est sur les questions de mœurs, et encore, pas toujours. Les fascistes sont souvent de grands pervers sexuels…
L’islam politique n’est pas d’extrême droite. Il s’apparente plus à un vaste mouvement populaire, spirituel et social, qu’à la dictature d’une élite sur le peuple. On peut constater que les pires ennemis des l’islam politique ce sont toujours les fascistes racistes et pro-coloniaux. Les fascistes occidentaux appuient presque toujours les dictatures laïques du monde musulman contre les islamistes. Cela prouve bien la parenté qui existe entre fascistes de diverses civilisations. Cela prouve aussi que l’islam politique est plus apparenté à la gauche ou au gaullisme qu’à l’extrême droite raciste. Considérer l’islam politique comme une forme d’extrême droite est un erreur majeure qui conduit à une collusion entre la véritable extrême droite occidentale et la gauche et la droite modérée, collusion qui finit par se traduire par un écrasement de toutes les forces démocratiques en Occident, étouffées par le monstre fasciste.
La démocratie ne peut être que tolérante religieusement autant que politiquement et antiraciste. L’antisémitisme et l’islamophobie doivent être combattus de concert, même si ces deux tendances s’opposent entre elles la plupart du temps. Face aux fascistes, juifs, musulmans et antiracistes doivent parler d’une seule voix et cesser de se prostituer chez les fascistes, ennemis à la fois des minorités, de la justice sociale et de tous les citoyens.
Amiech considère que la stratégie des « djihadistes » est « intelligente » et « fonctionne assez bien » ! Si cette stratégie fonctionne bien, c’est au bénéfice des les islamophobes et les fascistes. Les faux djihadistes font en sorte de faire haïr l’islam et les musulmans partout dans le monde. Les faux djihadistes favorisent l’extrême droite raciste et islamophobe partout. Les faux djihadistes provoquent des bombardements racistes dans tout le monde musulman. Les faux djihadistes organisent des guerres civiles entre musulmans. Si on considère que les « djihadistes » sont des agents de l’extrême droite intenationale islamophobe, alors, effectivement, on peut considérer que la stratégie des faux djihadistes est efficace, dans la mesure où elle favorise l’extrême droite partout et menace les restes de démocratie en Occident. Tant qu’on aura pas dit que le terrorisme favorise l’extrême droite islamophobe et que c’est cette extrême droite islamophobe qui planifie le terrorisme, alors les fascistes continueront de progresser. Le FN est presque à 30% des intentions de vote.Il va être temps de réagir…
D’après Amiech, les gauchistes s’inquiètent des « manœuvres des grandes puissances et des classes dirigeantes occidentales ». Et bien oui ! Quand on veut analyser une situation, on s’occupe des gens qui ont le pouvoir, par des pantins manipulés. Comment un groupuscule comme Daesh a-t-il pu écraser les armées irakienne et syrienne sans l’aide des satellites occidentaux ? Il faudra nous le dire. Daesh est une création occidentale ayant pour but de déstabiliser le Proche-Orient et de discréditer l’islam. Son nom même d’Etat Islamique a pour but d’associer l’islam aux crimes les plus odieux, notamment la crémation de pilotes vivants ou le viol systématique des femmes des zones occupées. Les voyous de Daesh, au service de l’impérialisme et du racisme, ont pour objectif de tuer le plus de musulmans possible, de provoquer des bombardements occidentaux qui détruiront des régions entières, de salir l’image de l’islam partout dans le monde, de justifier la fin des libertés en Occident pour lutter contre le « djihadisme » terroriste. Les seuls à profiter de Daesh, ce sont l’impérialisme, le racisme, l’islamophobie, le fascisme. Ce ne sont pas les musulmans. Il faut être totalement conditionné pour ne pas comprendre que Daesh est une création des fascistes et des islamophobes !
Si on considère que Daesh est un mouvement musulman dangereux, alors, toutes les violences contre les jeunes de banlieues peuvent se justifier, dans la mesure où elle permettraient d’éviter des attentats meurtriers. Si on ne dénonce pas Daesh comme une manipulation raciste, fasciste et islamophobe, alors on ne peut pas défendre les droits de l’homme en France et en Occident. Le seul moyen de stopper la progression néo-fasciste en Occident est de dénoncer la manipulation terroriste comme une manœuvre pour détruire la démocratie et répandre le racisme. C’est le seul et unique moyen. Toute autre méthode destinée à combattre l’extrême droite sera vouée à l’échec. Si on ne dénonce pas la manipulations fascistes, tout deviendra permis à la répression. En cas de protestation, les fascistes organiseront un attentat encore plus grave. A la fin de l’opération, les fascistes seront au pouvoir partout en Europe et aux Etats-Unis. Il est temps que la gauche comprenne que la dénonciation de la manipulation terroriste est la condition sine qua non à la lutte pour la préservation de la démocratie.
Les « républicains patriotes » dénonceraient les « revendications identitaires risquant d’aboutir à la dislocation de la société » ainsi que la volonté de « sécession » d’une partie des musulmans. Ces républicains patriotes sont juste les porte-voix de l’extrême droite. Ils ne sont d’ailleurs ni républicains ni patriotes mais plutôt racistes et préfascistes, dans la mesure où ils n’acceptent pas les fondements de la démocratie, soit par exemple, la liberté de religion, de croyance, d’habillement. Les revendications identitaires n’en sont pas. Personne ne revendique autre chose que le respect des lois concernant la liberté religieuse, liberté qui est à la base de notre contrat social laïc. Les faux laïcs se révèlent souvent être des ennemis de la République et des racistes. Ils veulent réserver la liberté de conscience uniquement à eux-mêmes et considèrent les musulmans comme leurs domestiques ou leurs esclaves. Dans un pays civilisé, tout le monde a les mêmes droits : les catholiques, les protestants, les juifs, les musulmans et les agnostiques. Tout le monde a droit à des lieux de cultes, des écoles privées, et des associations culturelles. Tout le monde a le droit de pratiquer sa religion sans se cacher, comme cela est prévu par la déclaration universelle des droits de l’homme. Les musulmans se sont battus pour la France depuis le 19ème siècle et n’ont donc pas de leçons de patriotisme à recevoir de la part de ceux dont les parents collaboraient avec les nazis. Les musulmans ont pratiqué la tolérance religieuse pendant des siècles à une époque où peu de civilisations la pratiquaient ; ils n’ont donc pas non plus de leçons à recevoir sur ce point.
S’il n’y a pas de liberté pour les musulmans, il n’y en aura pour personne : pas pour les juifs, et pas non plus pour les Français de souche, qui pourraient finir opprimés par les satellites des pervers fascistes. Comme l’a dit Sartre, la liberté ne se divise pas. Quand elle n’est pas universelle elle finit par disparaître. Les fascistes qui veulent écraser les musulmans veulent aussi détruire les autres communautés et supprimer toutes les libertés pour tous. C’est le processus habituel suivi par les fascistes partout dans le monde : d’abord ils visent une communauté précise, et ensuite ils asservissent tout le monde. C’est dès le début qu’il faut les arrêter, au lieu de ramper devant eux.
Marianne et Causeur ne sont pas churchilliens ou robespierristes : ils sont pré-nazis, ils sont pétainistes, ils sont racistes. Il est plus que probable que les auteurs des articles haineux de ces magazines détestent les Arabes et les Noirs et que leur haine de l’islam ne soit en réalité qu’une haine des personnes issus du tiers monde. L’islamophobie est le seul racisme légal en France. C’est pourquoi tous les haineux de la place s’empressent de profiter de l’aubaine. On ne sait jamais, ça pourrait ne pas durer… C’est toute la propagande antisémite qui a été recyclée vers l’islamophobie : tout y est ou presque ; la cinquième colonne, l’Etat dans l’Etat, l’impossibilité d’assimilation… Pourtant, on ne peut pas dire que ce soient les musulmans les profiteurs du système libéral actuel. Les vrais gagnants de la crypto dictature actuelle, ce sont les fascistes, qui s’engraissent dans les sociétés de sécurité, dans les banques ou les entreprises qu’ils ont réussi à subtiliser, dans le monde politique qu’il pénètrent en profondeur, dans l’administration où ils constituent de véritables fiefs. Partout, les nazis sont les seuls à profiter de l’islamophobie. La société dans son ensemble, elle, perd progressivement ses libertés et sa prospérité : les niveau de vie baisse et la précarité augmente, la gauche et les syndicats ayant perdu toute leur puissance, écrasés par le fascisme et le Mind Control, la répression secrète. Pour résumer, l’islamophobie renforce l’extrême droite, affaiblit la gauche et donc nuit au niveau de vie des citoyens et à leurs droits sociaux.
islamophobie == > renforcement du fascisme ==> affaiblissement de la gauche ==> diminution des droits sociaux ==> pauvreté ==> extrême droite ==> fascisme
La boucle infernale est ainsi bouclée : l’islamophobie favorise le fascisme qui détruit la gauche ce qui permet la fin des droits sociaux et donc l’appauvrissement qui mène au vote fasciste. L’islamophobie est une des causes majeures de la montée du fascisme et de la fin de la démocratie : l’autre est le Mind Control, la répression secrète qui vise à la fois les salariés, les simples citoyens et les mouvements politiques de gauche. Il est temps de comprendre que la lutte contre l’islamophobie doit être une des bases de la stratégie de la gauche et de la droite modérée, en France, et partout ailleurs en Occident.
Il ne faut pas oublier que les musulmans sont parmi les moins communautaristes des Français. Ils ont, proportionnellement, moins d’écoles privées que les catholiques, les protestants ou les juifs. Ils ont moins d’associations et de fondations que les autres communautés religieuses. Ils sont nombreux a pratiquer l’exogamie malgré leur arrivée assez récente sur le territoire français. Les plus communautaristes des Français ce sont les riches bourgeois blancs, qui ne se mélangent pas et qui refusent de partager la moindre portion de leur richesse. Certains fascistes, descendants de vikings, sont toujours blonds, 1200 ans après leur premiers raids sur la France, un peu comme s’il se mariaient entre eux depuis plus d’un millénaire…
Ce ne sont pas les musulmans qui disloquent la France mais les bourgeois fascistes qui refusent de payer leurs impôts, qui refusent de partager leurs richesses pourtant acquises par la spéculation boursière et la fraude fiscale. Ces bourgeois fascistes monopolisent les postes importants où ils font preuve le plus souvent d’une incompétence flagrante. Ces bourgeois fascistes qui ruinent l’économie depuis des décennies. Ces bourgeois fascistes qui n’ont aucun qualité particulière mais semblent se croire tout permis. Ces bourgeois fascistes qui dirigent le Mind Control, la répression secrète qui accable les citoyens. Ces bourgeois fascistes qui haïssent le monde entier alors que c’est le monde entier qui devrait les haïr.
Les « revendications identitaires » sont normales dans un pays libre, en France comme n’importe où dans le monde. Les bretons sortent leur drapeau à chaque manifestation de droite comme de gauche. Les vendéens, les corses, les alsaciens, les basques revendiquent leur identité régionale. Les catholiques, les protestants, les juifs, les bouddhistes n’hésitent pas à faire la promotion de leur communauté et seuls, les musulmans n’auraient que le droit de raser les murs et de remplir les prisons ! N’oublions pas d’ailleurs de mentionner que s’il y a autant d’ Arabes et de Noirs en prison, c’est parce que ces gens sont jugés plus sévèrement que les autres. Au moindre délit ils plongent, pendant que les bourgeois du Mind Control assassinent par satellite sans relâche ceux qui leur déplaisent, dans l’impunité la plus totale. La France est devenue une société stratifiée et inégalitaire, telle celle qui prévalait avant 1789.
Amiech dénonce les brutalités policières, sans comprendre qu’elles sont induites par la propagande islamophobe des médias et par le terrorisme manipulé par les fascistes. Si les jeunes de banlieue sont considérés comme des terroristes potentiels, alors il ne faut pas s’étonner que les forces de l’ordre les traitent avec une certaine brutalité. Pour combattre le mal à la racine il faut lutter contre les politiciens islamophobes qui sont de plus en plus nombreux, ainsi que contre les intellectuels racistes qui pourrissent la société et ouvrent aux fascistes les portes du pouvoir. Si les médias étaient moins islamophobes, il y aurait moins de problèmes de violences policières.
On peut aussi constater que les manifestations sociales sont réprimées avec de plus en plus de violence, un peu comme si une police d’extrême droite saisissait l’occasion de mater des manifestants de gauche, rejouant dans la rue la guerre politique qui se livre à l’assemblée nationale et dans les médias. Des manifestants sont éborgnés par les nouvelles armes de la répression, sans que personne ne s’en émeuve particulièrement, un peu comme si les manifestants de gauche étaient considérés comme des sous-citoyens. Ce sont pourtant eux qui ont porté le PS au pouvoir en 2012. Dans le mouvement contre la loi travail, ce sont encore les puissances de l’argent qui ont gagné le combat. Et cette situation perdurera tant que les syndicats ne se décideront pas à dénoncer le Mind Control, la répression secrète satellitaire qui permet aux forces les plus réactionnaires de gagner tous les combats.
A la base de toute répression sociale, la lutte contre le terrorisme : les structures mises en place ou développées contre la terreur finissent par être utilisée contre la contestation. Parmi les fichiers S il y a de nombreux militants écologistes qui n’ont a priori rien à voir avec Daesh.
La stratégie des fascistes consiste à ignorer la répression de gauche, prétendre ne lutter que contre le terrorisme et l’islam, pour ensuite frapper toute contestation avec les armes forgées pour combattre un terrorisme qui est en réalité une pure création de la répression. C’est de cette manière qu’on a, depuis 30 ans supprimé nombre d’avantages sociaux, et qu’on réprime le salariat de manière à la fois sournoise et brutale. La répression satellitaire est utilisée contre les salariés dans toutes les entreprises, alors qu’elle était censée lutter contre le terrorisme. Si le Mind Control n’est pas dénoncé par la gauche et les syndicats, il faudra s’attendre, au cours des prochaines années, à une abolition du salariat, les travailleurs devenant alors des autoentrepreneurs sans aucun droit. Ne pas dénoncer le Mind Control est pour les syndicats une erreur majeure, pour ne pas dire une trahison.
Amiech semble ne pas avoir compris que la « propagande djihadiste » était une pure création des services secrets fascistes. C’est pourquoi il se demande pourquoi cette propagande terroriste n’est pas interdite, alors même que de nombreux sites sont supprimés par les gérants du Web. La propagande terroriste n’est pas interdite parce qu’elle émane des hommes de l’Etat et de leurs services de sécurité. Officiellement il s’agit de piéger les terroristes, qui n’en étaient pas avant de se faire contaminer par le Net, mais en réalité, tout le monde a bien compris que l’Etat fasciste cherche des prétextes pour augmenter les budgets répressifs, pour contrôler la société en prétendant la protéger, pour réprimer toute contestation, en utilisant les armes de la lutte antiterroriste.
Le terrorisme et le Mind Control sont les fondements de la régression politique et sociale actuelle. Il n’y aura pas de retour du progrès social sans lutte contre ces fléaux. Et la lutte contre ces deux monstres passe par la dénonciation de ceux qui les dirigent.